© Conception & Réalisation : Y. Logean - coach cantonal Pistolet - Vaud - 2015-2023
Il
est
par
conséquent
primordial
que
le
tireur
continue
à
viser
après
le
départ
du
coup
de
manière à conserver l’immobilité de son arme.
Pendant
le
déclenchement
du
coup,
il
y
a
des
centaines
de
muscles,
nerfs
et
articulations
qui
accomplissent un travail très complexe :
Tous
doivent
être
coordonnés
entre
eux
et,
au
moment
où
le
tireur
atteint
le
point
de
rupture,
seul
le
muscle
de
l’index
doit
se
rétrécir
légèrement
pour
pouvoir
exécuter
un
lâcher
du
coup
parfait.
Il
s’en
suit
une
réaction
corporelle
intense
lorsque
le
projectile
est
expulsé
hors
du
canon
et
que
le
recul
se
répercute
dans
le
corps du Pistolier.
Non
maîtrisé,
le
déclenchement
peut
donc
provoquer
des
mouvements
involontaires
d’autres
muscles
parasites.
Or,
pendant
cette
fraction
de
seconde
que
dure
le
lâcher
du
coup,
chaque
réaction
musculaire
peut
dévier
le
projectile
de
sa
trajectoire
initiale,
expliquant
souvent
pourquoi
le
tireur
obtient
un
coup
auquel
il
ne
s’attendait
pas
!
Ceci
s’explique
par
le
fait
que
le
projectile
met
un
certain
temps
pour
quitter
le
canon
et,
pendant
ce
laps
de
temps,
tout
mouvement
parasite
va
ruiner
la
trajectoire
initialement
prévue.
Sachant
que
le
pistolet
saute
au
départ
du
coup,
le
Pistolier
averti
va
donc
observer
le
saut
que
fait
son
arme,
afin
d’y
déceler
une
erreur
technique
commise,
ce
qui
lui
permettra
ensuite d’apporter une correction efficace.
Chaque
écart
constaté
avec
la
position
initiale
signifie une erreur :
•
un
mouvement
indésirable
pendant
le
processus du lâcher du coup
•
une erreur d’encrossement
•
un coup arraché ou poussé !
Au
départ
du
coup,
dans
un
système
à
explosion,
la
poudre
est
allumée
par
l’action
du
percuteur.
Le
projectile
se
détache
de
la
douille
et se voit projeté au travers du canon.
La
force
de
déplacement
du
projectile
crée
le
recul,
car
l’arme
subit
une
accélération
inverse
à
celle
du
projectile,
mais
cependant
nettement
plus
lente
que
le
projectile
lui-
même,
en
raison
de
son
poids
:
L’arme
est
en
effet
2000x
plus
lourde
que
le
projectile.
Pour
le
tir
au
moyen
d’un
pistolet
à
air
comprimé,
le
phénomène
est
identique,
car
c’est
la
poussée
de
l’air
dans
le
canon
qui
provoque
le
saut
de
l’arme au départ du coup.
Sans
résistance
le
pistolet
partirait
droit
vers
l’arrière,
le
projectile
se
déplaçant,
quant
à
lui,
dans
la
direction
où
se
trouvait
le
canon,
lors
du départ du coup.
Du
fait
de
la
position
au
pistolet
à
bras
franc,
le
bras
soutenant
l’arme
va
lui-même
absorber
le
choc
du
recul,
provoquant
un
mouvement
vers
le
haut,
car
c’est
là
où
il
n’y
a
plus
de
résistance !
Si
la
résistance
ne
s’effectue
pas
normalement,
à
savoir
si
des
tensions
musculaires
surgissent
durant
le
laps
de
temps
que
dure
le
recul,
le
saut
de
l’arme
ne
s’effectue
alors
pas
en
ligne
droite
contre
le
haut.
A
ce
stade,
le
projectile
risque
de
ne
pas
encore
avoir
quitter
le
canon
et
sa
trajectoire
se
verrait
alors
influencée
directement
par
des
tensions
parasites
ou
par
un
relâchement
soudain
de
la
musculature
avec,
comme
conséquence,
un
coup
dévié
de
sa
trajectoire
initiale.
Plus
le
calibre
est
élevé
(ici
du
9mm)
et
plus
le
saut
de
l’arme
sera
accentué,
au
départ
du
coup.
La
vidéo
jointe
vous
en
fait
la
démonstration :
Le saut de l’arme au départ du coup
Zoom sur... la technique de tir
Filière de Formation de la Relève Pistolet